Avec mon ami d’enfance, Romain Foucher — avec qui j’avais déjà partagé le tour du Mont-Blanc et un trek de trois semaines en Islande — nous avons vécu en Albanie une aventure qui allait marquer un véritable tournant.

Nous avons descendu la Vjosa, l’un des derniers grands fleuves sauvages d’Europe, depuis la frontière gréco-albanaise jusqu’à la mer Adriatique. À cette traversée s’ajoutaient la descente de la Shala River, aux eaux limpides souvent surnommée la « Thaïlande albanaise », ainsi que la traversée du lac Koman, aux allures de fjord turquoise. Des paysages d’une beauté brute et préservée accompagnaient chaque étape de notre progression.

Plus qu’une simple aventure, ce voyage fut une révélation. Le packraft nous offrait une liberté inédite : passer d’un sentier de montagne à une rivière sauvage, glisser au fil de l’eau avec tout notre matériel embarqué, et redécouvrir l’aventure sous un angle nouveau. Cette première expérience a ouvert une porte immense : celle d’un monde où la randonnée et la navigation s’entremêlent pour offrir une liberté totale.